tence, y arrive toujours formant un tout; en sorte qu’on ne doit reconnaître ni existence ni génération, si l’on ne met pas le tout au nombre des êtres. BEKKER, p. 189 : (τὸ ἓν ἢ) τὸ ὅλον ἐν τοῖς οὖσι μὴ τιθέντα.
Pour la facilité du raisonnement et de la traduction, j’ai, avec Heindorf, Schleiermacher et Bekker, retranché τὸ ἓν ἢ ; mais je n’entends pas rejeter ces mots du texte ; et même, à la réflexion, je suis plutôt d’avis de les replacer dans la traduction. D’abord ils sont dans tous les manuscrits. Ensuite le tout venant de l’un, et s’y rapportant, l’attire ici dans la phrase comme dans la pensée. Tout ce qui est pu paraît est nécessairement un, soi et non pas un autre ; donc, si on n’admet pas l’unité ou la totalité qui en dérive au nombre des êtres, on ne peut admettre ni être ni génération. Loin de retrancher τὸ ἕν ἢ devant τὸ ὅλον, pour bien comprendre la phrase, il faut le replacer en idée devant le premier ὅλον : tout ce qui arrive à l’existence y arrive un et formant un tout. Les mots un tout marquent déjà le rapport exprimé plus bas positivement.
PAGE 252. -- Aussi leurs adversaires s’en vont-ils avec raison pour les combattre, chercher dans une région supérieure et invisible des formes intelligibles et incorporelles, qu’ils les