διαττᾶν, βράτττειν, et comme les suivants, ξαίνειν, κατάγειν, κερκίζειν; et qu’en outre il est étrange que Platon fasse d’un même mot, διακρίνειν, le nom du genre et le nom de l’une des espèces. Il est donc permis de conjecturer que διακρίνειν cache ici un mot analogue, désignant une opération particulière de démêlement. Mais quel peut être ce mot ? C’est ce qu’il est impossible de déterminer avec certitude. J’ai donc cru devoir me servir dans la traduction du mot indéterminé et vague de trier, qui s’éloigne le moins possible de διακρίνειν. Toutefois, dans l’unanimité des manuscrits, je ne regarde pas comme absolument impossible que Platon ait employé deux fois le même mot, en le prenant d’abord dans le sens le plus matériel et le plus étroit, puis dans un sens plus général. Διακρίνειν, déméler, est d’abord un des quatre exemples qu’il cite ; puis il les résume tous sous le nom de celui d’entre eux qui est le plus compréhensif.
PAGE 211. — Tu veux parler sans doute des écrits de Protagoras, sur la palestre et les autres arts.
Schleiermacher soupçonne que c’est de ce passage que Diogène a tiré la mention de l’écrit de Protagoras sur la palestre ; il prétend qu’il n’est pas vraisemblable que Protagoras ait jamais composé un tel