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chasse, nous avons pris la division inférieure… BEKKER, p. 135 : ἐνυγροθηρικοῦ δὲ τὸ κάτωθεν τμῆμα ὅλον ἁλιευτικόν…

J’ai cru devoir suivre dans la traduction le sens que Heindorf, Schleiermacher et Ast s’accordent à donner à τὸ κάτωθεν τμῆμα. Cependant cette expression est étrange, appliquée à l’un des deux membres d’une division par opposition à l’autre. Heindorf lui-même en a fait fe remarque ; mais l’explication qu’il propose, à savoir, que Platon ne représenta pas ici les deux membres de chaque division comme à côté l’un de l’autre sur une même ligne, mais comme placés l’un sous l’autre, n’explique rien ; car la difficulté est précisément d’admettre l’hypothèse sur laquelle elle est fondée, puisque Platon lui-même, quelques lignes plus haut, représente chaque division comme partageant un tout en deux moitiés : τὸ ἥμισυ μέρος. Peut-être donc faut-il entendre par τὸ κάτωθεν τμῆμα la division de la chasse qui s’exerce dans le fluide d’en bas, c’est-à-dire dans l’eau, comme il est dit dans les lignes qui suivent : τὴν κάτωθεν ἄνω πλήγην.

PAGE 182. — Ainsi, Théétète, il résulte de tout ce que nous venons de dire, que par la sophistique, il faut entendre l’art de s’approprier, d’acquérir avec violence, à la chasse aux