Laquelle ?
Celle qui montre comment il faut faire la guerre, toutes les fois que nous nous décidons à la faire. Dirons-nous que l’art est ici pour quelque chose, ou qu’il n’y entre pour rien ?
Et comment s’imaginer qu’il n’y entre pour rien, quand c’est là tout le métier du général et toute la pratique de la guerre ?
Et l’art qui sait discerner s’il faut faire la guerre ou conclure une alliance, croirons-nous que c’en est encore un autre, ou que c’est le même ?
D’après ce qui précède, il est nécessaire de dire que c’en est un autre.
N’affirmerons-nous pas en outre qu’il lui est supérieur, si nous admettons encore ici ce que nous avons dit précédemment ?
Nous l’affirmerons.
Mais qui mettrons-nous au-dessus d’un art aussi important, aussi grand que l’art militaire