désavoue et sous lesquels il est difficile de vivre, quel est celui où la vie est le moins pénible, et quel est le plus pesant ? Faut-il nous occuper de cette question, quoiqu’elle soit étrangère au sujet que nous nous sommes proposé tout à l’heure ? Cependant c’est là peut-être au fond que tendait tout notre discoure.
Il faut s’en occuper ; pourquoi pas ?
Reconnais donc que parmi les trois espèces de gouvernement, c’est le même qui est à la fois le plus rude et le plus commode.
Que dis-tu ?
Rien autre chose, sinon que le gouvernement monarchique, celui du petit nombre et celui de la multitude, sont les trois dont il a été question entre nous au commencement du présent discours.
En effet.
Eh bien, divisons-les chacun en deux, et faisons-en six, en plaçant à part, comme le septième, le gouvernement conforme à la raison.