Et dis-moi, l’art de fouler en général et celui de coudre, prétendrons-nous qu’ils ne donnent ni attention ni soin aux vêtemens, ou dirons-nous aussi que ce sont autant d’arts de tisser ?
Non sans doute.
Et pourtant ils entreront tous en contestation avec l’art du tisserand, sur le soin et la confection des vêtemens, lui accordant, il est vrai, la part principale, mais s’en attribuant aussi à eux-mêmes une très grande.
Tout-à-fait.
Enfin, outre tous ces arts, il faut encore s’attendre à ce que ceux qui fabriquent les instruments par lesquels s’accomplissent les travaux du tisserand, prétendent aussi concourir à la confection de toute espèce de tissu.
Cela est très vrai.
La définition de l’art du tisserand, c’est-à-dire de la partie que nous avons choisie, sera-t-elle satisfaisante, si nous le nommons l’ait le plus beau et le plus grand des arts relatifs aux vêtements