part, et il siérait encore moins qu’il y en eût de la mienne. Voyons donc. Après le sophiste, il nous faut, ce me semble, chercher le politique. Et dis-moi, devons-nous aussi le considérer comme un homme de science, ou autrement ?
Comme un homme de science.
Il faut donc diviser les sciences comme lorsque nous nous occupions du premier.
Peut-être bien.
Mais, Socrate, il me semble qu’ici la division ne doit plus être la même.
Non, sans doute.
Il en faut une autre.
À ce qu’il semble.
Où donc trouver la route de la science politique ? Il faut découvrir cette route, et après l’avoir séparée des autres, lui donner pour enseigne une seule et unique idée ; puis, désignant encore sous une seule et unique idée toutes les directions qui s’écartent de celle-là, amener notre esprit à concevoir toutes les sciences comme formant deux espèces.