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Tout cela me paraît déraisonnable.
Il faut donc accorder que le mouvement et ce qui est mû existent.
Sans doute.
Car si tout est immobile, il ne peut y avoir aucune connaissance d’aucune chose.
Évidemment.
Et pourtant, si nous reconnaissons que tout est livré à un perpétuel mouvement, nous retranchons du nombre des êtres, par le même raisonnement, cela même que nous venons d’établir.
Comment ?
Penses-tu que sans stabilité il puisse rien y avoir qui soit le même dans ses modes, dans sa durée, dans ses rapports ?
Nullement.
Et vois-tu que sans cela quelque connaissance au monde puisse être ou paraître ?