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Je ne veux ni disputer ni badiner ; je suppose quelque auditeur de Parménide obligé de rendre compte, sérieusement et après mûre réflexion, du légitime emploi de ce mot, ce qui n’est pas, croyons-nous qu’il saurait où et à quoi l’appliquer ?
Voilà une question difficile, et, je puis dire, tout-à-fait insoluble pour moi.
Toujours est-il certain que le non-être ne doit être attribué à aucun être.
Nécessairement.
Si le non-être ne peut pas être attribué à l’être, il ne devra pas non plus être attribué à quelque chose.
Comment cela ?
N’est-il pas évident que ce mot quelque chose, nous le disons toujours d’un être ; car le prendre seul, séparé de tous les êtres et comme tout nu, cela serait impossible, n’est-il pas vrai ?