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NOTES.

Page 122. — Quant aux objets que tu m’as recommandé de t’envoyer, j’ai acheté l’Apollon : c’est l’ouvrage d’un jeune artiste de mérite nommé Léocharès.

Ce passage est, je crois, le seul avec celui de Pausanias, Att. iii, qui attribue à Léocharès une statue d’Apollon. Pausanias nous apprend que cette statue était placée dans le Céramique. L’auteur de la Lettre xiii ajoute que cet Apollon était l’ouvrage de Léocharès dans sa jeunesse. Sillig, dans son Catalogue, à l’article de Léocharès et de l’Apollon du Céramique, ne cite point ce passage, et s’avise de le citer pour les statues de Jupiter et du Peuple qui étaient au Pirée et de la main de Léocharès, comme nous l’apprend Pausanias, Att. i. Notre treizième Lettre ne dit pas un mot de ces deux dernières statues.


Page 123. — Il t’importerait beaucoup de rembourser le plus tôt possible ce qu’on t’aura avancé ; autrement on n’obtient pas d’avances ; il faut attendre jusqu’à ce qu’il arrive un exprès de ta part, et c’est un inconvénient, et de plus une honte. Bekker, p. 500 : ἐπεὶ ϰαὶ ἄν τί σοι αὐτῷ διαφέρῃ μέγα, ὤστε ἀναλωθὲν μὲν ἤδη ὀνῆσαι, μὴ ἀναλωθὲν δὲ ἀλλ’ ἐγχρονισθέν, ἔως ἄν τις παρά σου ἔλθῃ, βλάψαι, πρὸς τῷ ϰαλεπῷ τὸ τοιοῦτον σοὶ ἐστι ϰαὶ αἰσχρόν.

J’avoue que j’ai traduit cette phrase, comme Schlosser avait fait avant moi, plutôt par conjecture que littéralement ; car le texte me paraît altéré. J’incline à penser que le premier ἄν τι est interpolé et vient du second ἄν τις.


Page 125. — Quant au signe qui distingue mes lettres sérieuses de celles qui ne le sont pas, je pense que tu ne l’as point oublié, etc. Je commence mes lettres sérieuses par Dieu, et les autres par les dieux.