Ce passage est, je crois, le seul avec celui de Pausanias, Att. iii, qui attribue à Léocharès une statue d’Apollon. Pausanias nous apprend que cette statue était placée dans le Céramique. L’auteur de la Lettre xiii ajoute que cet Apollon était l’ouvrage de Léocharès dans sa jeunesse. Sillig, dans son Catalogue, à l’article de Léocharès et de l’Apollon du Céramique, ne cite point ce passage, et s’avise de le citer pour les statues de Jupiter et du Peuple qui étaient au Pirée et de la main de Léocharès, comme nous l’apprend Pausanias, Att. i. Notre treizième Lettre ne dit pas un mot de ces deux dernières statues.
J’avoue que j’ai traduit cette phrase, comme Schlosser avait fait avant moi, plutôt par conjecture que littéralement ; car le texte me paraît altéré. J’incline à penser que le premier ἄν τι est interpolé et vient du second ἄν τις.