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NOTES.




LETTRES.

J’ai eu sous les yeux l’édition générale de Bekker, la traduction latine de Ficin, la traduction allemande de Schlosser (Plato’s Briefe ; Kœnigsberg, 1795), avec une petite dissertation de Wiegand sur la première lettre (Epistolarum quœ Platonis nomine vulgo feruntur specimen criticum ; Gissæ, 1828).

J’ai rencontré une traduction française des lettres de Platon, publiée par Dugour, ci-devant professeur au collége de La Flèche ; Paris, an V (1797). L’éditeur dit, dans l’avertissement, que cette traduction est l’ouvrage d’un ecclésiastique du Mans, mort en 1752, nommé N. Papin. Cet ecclésiastique avait traduit tout Platon, et M. Dugour déclare qu’il possède cette traduction tout entière. Quant à celle des Lettres, il est difficile de rien voir de plus défectueux, et pour le fond et pour la forme. Un exemple suffira pour en donner une idée. Dans la Lettre XII, ces mots : λέγονται γὰρ δὴ οἱ ἄνδρες οὗτοι μυρίοι εἶναι, sont ainsi traduits : ils passent pour être originaires de Myra.

Page 59. — Tu n’es pas content, à ce qu’il dit, de l’explication que je t’ai donnée de la nature première. Je vais la reprendre sous le voile de l’énigme, afin que s’il arrive quelque malheur à cette lettre sur terre ou sur mer, celui qui la lirait ne puisse en saisir le sens. Voici ce qui en est : Tout est autour du roi de tout ; il est la fin de tout, etc. Bekker, p. 403.