vérité, mais des philosophes qui, appartenant au premier âge de la philosophie, ne produisirent que des systèmes imparfaits, mirent les corps à l'origine des choses, et firent venir après l'âme et l'intelligence. — Ast ne se trompe guère moins sur φορὰ τιμιωτέρα, et dans les prétendues lacunes qu'il imagine à plaisir et qu'il comble à l'aide de restitutions arbitraires.
PAGE 25. — Ce qui est aussi très important, c'est qu'elle joigne à ces qualités de la disposition pour les sciences et une mémoire aisée qui lui fasse trouver du plaisir à l'étude, afin qu'elle s'y porte avec ardeur. BEKKER, p. 369: καὶ πρὸς τὸ σωφρονεῖν εὐπειθής, καὶ τόγε μέγιστον, ἐν ταύταις ταῖς φύσεσιν δυναμένη μανθάνειν καὶ μνήμων οὖσα εὖ μάλα χαίρειν τούτοις αὐτοῖς δύναιτ' ἂν φιλομαθὴς ὥστ' εἶναι.
Ast propose ici de retrancher δύναιτ' ἂν, qui est dans tous les manuscrits, et de faire dépendre χαίρειν de δυναμένη. Inutile, arbitraire et faux. — Τούτοις αὐτοῖς, c'est l'étude, toutes les choses qu'on apprend.
MINOS.
Pour ce dialogue, j'ai eu sous les yeux l'édition générale de Bekker, part, t, vol. 2, la traduction latine de Ficin, la traduction allemande de Schleiermacher, et les excellentes notes de Boeckh (in Platonis qui vulgo fertur Minoem, etc., commentabatur Aug. Bœckhius ; Halis Saxonum, 1806), ainsi que les notes que ce grand critique a jointes à son édition spéciale de plusieurs dialogues socratiques : Simonis socratici, ut videtur, dialogi quatuor de Lege, de lucri cupidine, de justo ac de virtute.