PAGE 19. — Soit par des voix et des prédictions entendues en état de santé ou de maladie. BEKKER, p. 361 : ....... ἢ κατὰ φήμας τὲ καὶ μαντείας λεχθέν τισι ἐν ἀκοαῖς ὑφιαίνουσιν ἢ καὶ κάμνουσιν.
Λεχθέν, il est. vrai, dans tous les manuscrits, et il est pris ici absolument, sans se rapporter à quoi que ce soit, par suite de l'affectation qui caractérise le .style de ce dialogue. Cornarius et Etienne proposent λεχθεῖσιν, au lieu de λεχθέν, et cette correction a été adoptée par Grou et par Ast. La meilleure de ces deux leçons est encore bien mauvaise.
PAGE 20. — Comme si quelqu'un ayant vu le soleil ou la lune se lever et nous éclairer tous, n'en disait rien aux autres, quoiqu'il pût, à quelques égards, leur en donner connaissance. REKKER, p. 362 : Κατ' μὴ ἔφραζεν ἀδύνατοσ ὤν πῃ φράζειν.
Avec Grou et Ast, je lis δύνατος, au lieu de ἀδύνατος, que le sens repousse, mais que donnent Bekker et tous les manuscrits. ;
PAGE 21. — Une troisième dans tous les astres dont nous faisions mention tout à l'heure. BEKKEB, p. 363 : μία δὲ τῶν πλανητῶν ἄστρων ὧν ἐμνήσθημεν.
Par ces astres errants, faut-il entendre ces démons, ces êtres aériens, dont il a été fait mention tout à l'heure, et qui se portent, avec la plus grande agilité, tantôt vers la terre, tantôt vers le plus haut du ciel ? Mais ce ne sont pas des astres. En effet, l'auteur de l'Epinomis, après avoir parlé des astres et des autres êtres que nous jugeons par les sens avoir été formés avec eux., dit: « Après eux, et immédiatement au-dessous, sont les démons. » D'ailleurs, les démons sont de nature aérienne, et les astres sont de feu. Il faudrait donc rapporter πλανητῶν à des astres errants dont il aurait été fait mention