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cité de réfléchir ? Car la nature n'a pas donné aux autres animaux les facultés nécessaires pour apprendre du père à compter. BEKKER, p. 348 : ἴωμεν δὴ... φύσιν ταύτην ἴσχουσιν ἐκ τοῦ παντὸς... δυνατοῖς εἶναι παρὰ τοῦ πατρὸς ἀριθμεῖν.

J'ai suivi Bekker et tous les manuscrits, qui donnent ἐκ τοῦ πατρός et παρὰ τοῦ πατρός. Cornarius et Ast veulent lire partout παντός. Ils ont tort : πατρὸς est indispensable pour amener ὁ θεός de la phrase suivante. D'ans le Timée, dont ce passage est une imitation évidente, c'est Dieu, ὁ πατήρ, qui est dit avoir enseigné le nombre par le spectacle des cieux. — Je ne vois pas non plus pourquoi, dans la phrase suivante (BEKKER, p. 349, l. 1), Ast veut lire μῶν τί, au lieu de ὧν τί, que donnent tous les manuscrits. .

PAGE 11. — Et après cela, on ne trouvera pas mauvais que le législateur qui a sur les dieux des idées plus élevées et plus justes que ceux qui en ont parlé avant lui, les exprime d'une manière conforme à la belle science qu'il a acquise, etc., etc. BEKKER, p. 351-352 : Τὸ δὴ μετὰ τοῦτο... τῶν πρότερον εἴρημένων...οἵον παιδείᾳ καλῇ χρωμένῳ.

J'ai lu contre Bekker, avec plusieurs manuscrits, Ficin, Henri Etienne, Grou et Ast, εἰρηκότων au lieu de εἰρημένων, et contre Henri Etienne et Grou, avec plusieurs manuscrits, Ast et Bekker, παιδείᾳ au lieu de παιδίᾳ.

PAGE 13. — Et qu'ils sont inflexibles à l'injustice. BEKKER, p. 353 : καὶ σχεδὸν ἀπαραμύθητοι τῶν περὶ τὰ δίκαιά εἰσι πράγματα.

Avec Ast, je lis ἄδικα, au lieu de δίκαια ; car il doit être ici question des hommes injustes, de l'injustice, que la Providence n'admet sous aucun prétexte. Dans toute hypothèse, la diction est ici bien inutilement tourmentée.