de tous les mots qui se rapportent à l’idée du bon ; il semble que ce δέον, qui est une forme du bien, soit au contraire un lien, δεσμός, une entrave pour le mouvement, et en quelque manière le frère du nuisible, βλαβερόν.
En effet, Socrate, tel est le sens que ce mot présente.
Mais il n’en est pas de même de l’ancien nom, qui naturellement doit être bien plus juste ; il s accorde avec les autres expressions, de l’idée du bien, si on substitue l’ι à l’ε, comme dans l’ancien langage. Διόν, parcourant, et non pas δέον, enchaînant, exprime ce que l’auteur des noms semble toujours louer comme le bien. Ainsi, il n’est pas en contradiction avec lui-même. Le convenable, δέον, l’utile, ὠφέλιμον, le profitable, κερδαλέον, l’avantageux, λυσιτελοῦν, le bon, ἀγαθόν, le commode, ξύμφερον, le facile, εὔπορον, tout cela exprime la même chose par des noms différents, à savoir ce qui pénètre, et ordonne tout, et qui est par tout célébré, tandis que ce qui retarde et arrête est toujours très mal traité. Rendez à ζημιῶδες le δ des anciens, et vous avez évidemment le nom de ce qui arrête les choses dans leur marche, δοῦς τὸ ἰόν, c’est-à-dire le mot δημιῶδες.