lence soit son esclave ou l’esclave d’autrui, la sentence qu’il aura obtenue sera nulle et de nul effet. Si c’est une personne libre, outre la nullité de la sentence, le détenteur sera mis aux fers pour un an, et il sera libre au premier venu de l’accuser de plagiat.
Quiconque aura empêché de vive force son concurrent de venir disputer le prix aux combats gymniques, musicaux, ou à toute autre espèce de combats, on en donnera avis aux présidens des jeux, qui procureront une entrée libre à celui qui veut combattre. Mais si cela n’était plus possible, au cas que la victoire soit demeurée à celui qui a empêché son rival, le prix sera donné à ce dernier, et, comme vainqueur, il fera inscrire son nom dans quel temple il voudra. Pour l’autre, il lui sera défendu de laisser nulle part aucune inscription, ni aucun monument de sa victoire ; et soit qu’il sorte de la dispute vainqueur ou vaincu, celui qu’il a exclu aura action contre lui pour le tort qu’il en a reçu.
Quiconque recèlera une chose volée, sachant qu’elle l’est, quelque petite qu’elle soit, sera sujet à la même peine que s’il l’avait volée. Il y aura peine de mort pour celui qui retirerait chez soi un banni.
Qu’on n’ait point d’autres amis, ni d’autres ennemis que ceux de l’État. Et si quelqu’un fai-