gens de guerre, qui sort, pour ainsi dire, les artisans du salut de la patrie. Si donc quelqu’un d’eux s’étant chargé d’une entreprise au nom de l’État, soit de son plein gré, soit qu’on le lui ait enjoint, la termine convenablement ; et que de son côté la loi s’acquittant de ce qu’elle lui doit, lui accorde des honneurs qui sont le salaire des gens de guerre, il ne cessera de la louer ; comme au contraire il s’en plaindra, si, après lui avoir en quelque sorte commandé quelque belle action guerrière, elle ne lui en payait pas le prix. C’est pourquoi prescrivons à tous les citoyens, par une loi mêlée de louanges pour les guerriers et qui contienne plutôt un conseil qu’un ordre rigoureux, d’honorer les gens de cœur dont la bravoure et le talent protègent la patrie. Ce sont les citoyens qu’il faut honorer le plus après ceux qui se sont distingués par une vénération particulière pour les lois des sages législateurs, et auxquels sont réservés les plus grands honneurs.
Nous avons traité à peu près des principales conventions que les hommes font entre eux, à la réserve des conventions pupillaires, et du soin que les tuteurs doivent prendre des orphelins. C’est une nécessité pour nous de faire des règlemens sur cette matière à la suite de ceux qu’on vient de voir. La source de tout le désordre en ce