mêmes et ont la vertu de mettre en mouvement d’autres substances par la composition ou la division, l’augmentation ou la diminution, la génération ou la corruption.
J’y consens.
Ainsi nous compterons pour la neuvième espèce de mouvement, celui des substances qui communiquent sans cesse le mouvement à d’autres, et changent elles-mêmes par le mouvement qu’elles reçoivent d’ailleurs ; et pour la dixième espèce, celui des substances qui se meuvent elles-mêmes et les autres choses ; mouvement qui s’accommode également de l’état actif et de l’état passif, et qu’on peut véritablement appeler le principe de tous les changemens et de tous les mouvemens qu’il y a dans cet univers.
Sans contredit.
Laquelle de ces dix espèces de mouvemens devons-nous mettre au dessus de toutes les autres, comme étant incomparablement plus puissante et plus active ?
Il est incontestable que l’espèce qui tient