Après ce qui vient d’être dit sur les voies de faits, portons cette loi générale contre toute espèce de violence. Que personne ne prenne ni n’emporte rien de ce qui est à autrui ; qu’on ne se serve d’aucun objet appartenant aux voisins, sans leur consentement exprès ; car tout dépend de cette loi dont l’infraction a donné, donne et donnera naissance à tous les maux dont nous avons parlé. A l’égard des autres désordres, les plus grands sont la licence et les excès de la jeunesse ; ils sont de la plus grande importance lorsqu’ils ont pour, objet les choses sacrées, et ils sont à leur comble, si ces choses sacrées intéressent l’État ou toute une tribu, ou quelque autre espèce de communauté. Au second rang, viennent les crimes qui attaquent le culte privé et domestique, et la sainteté des tombeaux. Au troisième rang, le manque de respect envers les parens, crime qu’il ne faut pas confondre avec les autres, dont on a parlé ci-dessus. Au qua-