L'arrangement naturel de nos lois nous conduit à traiter à présent des actions en justice qui viennent à la suite de toutes les affaires dont il a été parlé plus haut. Quant aux objets sur lesquels doivent rouler ces sortes d'actions, nous avons déjà expliqué ce qui regarde l'agriculture et tout ce qui en dépend ; mais nous n'avons rien dit encore des objets les plus importans, des peines que mérite chaque délit en particulier, et des tribunaux qui doivent en connaître ; c'est de quoi il nous faut traiter successivement.
Cela est juste.
Il semble que ce soit une honte d'avoir à faire des lois sur les matières dont nous allons nous occuper dans un état qui, selon nous, sera bien gouverné, et aura toutes les bonnes directions nécessaires pour la pratique de la vertu. Supposer donc que dans un pareil état il se rencontrera