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pareillement divisé en trois parts, les adolescens en parcourront deux, et les enfans une, qu’ils soient armés pesamment ou à la légère. Les femmes s’exerceront aussi à la course ; avant l’âge de puberté elles entreront nues dans la carrière, et parcourront le stade, le Diaule, l’Ephippie et le Dolique. Elles partageront les exercices des hommes depuis l’âge de treize ans jusqu’au temps de leur mariage, c’est-à-dire au moins jusqu’à dix-huit ans, et au plus jusqu’à vingt ans ; mais alors elles descendront dans la lice vêtues d’un habit décent et propre à la course. Voilà ce que j’avais à régler sur la course par rapport aux hommes et aux femmes.

Quant aux exercices qui exigent de la force, tels que la lutte et les autres qui sont en usage aujourd’hui, nous y substituerons les combats d’armes, d’un contre un, de deux contre deux, et jusqu’à dix contre dix. Et de même que les instituteurs de la lutte ont établi certaines règles au moyen desquelles on discerne ce qui est ou n’est pas d’un bon lutteur, il nous faudra en établir de semblables pour l’hoplomachie, qui nous aident à décider comment il faut se défendre ou attaquer pour être déclaré vainqueur. A cet effet, nous prendrons conseil des plus habiles dans l’hoplomachie, et de concert avec eux nous déterminerons les coups qu’il faut parer