d’omettre. En général, c’est à eux qu’il appartient de prendre connaissance de ce qui aura été omis. Pour ce qui est de la loi, elle ordonne qu’il y ait douze fêtes en l’honneur des douze divinités qui donnent leur nom à chaque tribu, et que tous les mois on leur fasse des sacrifices accompagnés de chœurs et de combats musicaux. A l’égard des combats gymniques, la distribution s’en fera en assignant à chaque divinité et à chaque saison ceux qui conviennent davantage. On déterminera aussi les fêtes où il est à propos que les femmes assistent seules, ou conjointement avec les hommes. De plus, on prendra garde de ne point confondre le culte des dieux souterrains avec celui des dieux célestes, non plus que le culte des divinités subalternes du ciel et des enfers : mais on les séparera, et on remettra les sacrifices aux dieux souterrains au douzième mois, assigné à Pluton, selon la loi. Il ne faut point que des guerriers aient de l’aversion pour ce dieu ; au contraire, ils doivent l’honorer comme un dieu bienfaiteur du genre humain. Car, pour vous dire sérieusement ma pensée, l’union de l’ame et du corps n’est sous aucun point de vue plus avantageuse à l’homme que leur séparation. Outre cela, il faut que ceux qui voudront faire un juste arrangement de ces fêtes et de ces jeux, considèrent que notre république jouira d’un loi-
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