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vaincu comme s’il était vainqueur ; il me paraît que nos louanges seraient injustes, et ne plairaient guère aux coureurs qui ne sont pourtant que des hommes. Mais quand [822c] nous tombons dans de pareilles méprises par rapport aux dieux, ce qui tout à l’heure et en parlant d’hommes était ridicule et injuste, ne vous semble-t-il pas l’être ici à l’égard des dieux ?

CLINIAS.

Cette méprise n’a rien qui fasse rire.

L’ATHÉNIEN.

Ce ne peut pas être non plus une chose agréable aux dieux, que des mensonges sur leur compte.

CLINIAS.

Non certainement, si les choses sont telles que tu dis.

L’ATHÉNIEN.

Si donc je vous prouve qu’elles sont telles en effet, il faudra nous en instruire, du moins assez pour rectifier nos erreurs sur ce point : si je ne vous le prouve pas, nous laisserons la cette. science. Ainsi convenons de ce règlement sous cette condition.

CLINIAS.

[822d] Je le veux bien.

L’ATHÉNIEN.

Nous pouvons à présent regarder comme fini l’article de nos lois concernant les sciences qui