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enfin tous les exercices qui ont rapport au service de la cavalerie. Il y aura pour tout cela des maîtres publics gagés par l’État : leurs élèves seront les jeunes gens et les hommes faits, les filles et les femmes, qui se rendront habiles en tous ces genres d’exercices. Ces dernières, tant qu’elles seront filles seront dressées à toute espèce de danses et de combats à armes pesantes ; mariées, elles apprendront [814a] les évolutions, les ordres de bataille, comment il faut mettre bas les armes et les reprendre : tout cela ne dût-il servir que dans les occasions où tous les citoyens seraient obligés de quitter la ville pour aller à la guerre, afin qu’elles puissent veiller à la sûreté de leurs enfans et du reste de la ville : ou s’il arrivait au contraire (car il ne faut jurer de rien), que des ennemis du dehors, soit Grecs, soit Barbares, vinssent fondre sur l’État avec de grandes forces, et missent tout le monde dans la nécessité de combattre pour leurs propres foyers, ne serait-ce pas un grand vice [814b] dans l’État, si les femmes y étaient si mal élevées, qu’elles ne fussent point disposées à mourir et à s’exposer à tous les dangers, comme nous voyons les oiseaux combattre pour leurs petits contre les animaux les plus féroces ; et qu’à la moindre alarme courant se réfugier dans les temples pour y embrasser les autels et les statues des dieux, elles fissent croire