πομείνασα en ὑπομείνας. Il faut maintenir ὑπομείνασα qui se rapporte à πόλιν. — Ἑκάτερα se rapporte aux deux points de vue exprimés plus haut, savoir le point de vue de la vertu individuelle uniquement occupée de notre propre perfectionnement, et celui de la vertu politique.
ΡAGE 347. — Ainsi l’État tout entier est sous la direction du principe divin qu’il porte en lui, et qui en consacre toutes les parties.
Bekker, page 450. Διὸ καὶ πᾶσαν πόλιν ἄγει μὲν τὸ ξύμφυτον ἱεροῦν αὐτάς.
Grou : C'est pour cette raison que toute cité est sous la direction du dieu qui a une affinité avec elle, et qui la consacre. Autant de mots, autant d’erreurs. D’abord, il y a αὐτάς et non αὐτήν. Je rapporte ici avec Ast αὐτάς à πᾶσαν πόλιν, les diverses parties pour le tout, διανομὰς τῆς πόλεως pour πᾶσαν τὴν πόλιν, anacolouthie fréquente dans Platon où sans cesse le tout se dit pour les parties, les parties pour le tout, et ce qui est impliqué dans un antécédent pour cet antécédent lui-même, comme plus bas αυτούς après πόλις veut dire les membres de la πόλις, πόλιτας (p. 459) Ensuite j’entends πᾶσαν πόλιν dans le sens d’ὅλην, non pas toute cité, mais la cité tout entière. Enfin Grou, en traduisant ξύμφυτον par un dieu qui a de l’affinité avec la ville, suppose qu’il s’agit ici des génies des diverses planètes ou dieux subalternes qui influent