σμικρότατον, et non pas μακρότατον que propose Ast ; car si le législateur doit donner les motifs de ses lois, les faire précéder d’un préambule, d’un considérant, ce n’est pas une raison pour que ce considérant soit le plus long possible, c’en est une au contraire pour qu’il soit bref et concis. De même, maintenez μάχην opposé à πειθώ, au lieu d’ἀνάγϰην que propose Ast encore très arbitrairement, car μάχην dit la même chose qu’ἀνάγκην, et marque suffisamment une opposition avec πειθώ.
Pages 255, 256.
Bekker, pages 372, 373. Τὰ γὰρ ἐν Ἅιδου πράγματα πάντα ϰαϰὰ ἡγουμένης τῆς ψυχῆς εἶναι ὑπεϰει ϰαὶ οὐϰ ἀντιτείνει...
C’est ici une des mille anacolouthies qui se trouvent dans les Lois, et que je n’ai pas pris la peine de relever. D’abord un génitif absolu, ψυχῆς ἡγουμένης... ; puis ce génitif, qui fait la base du premier membre de phrase, devient le sujet des verbes qui suivent, ὑπεϰει ϰαὶ οὐϰ ἀντιτείνει : quand l’âme croit que la mort est un mal, elle s’effraie, etc. Ou bien encore, en sous-entendant τίς : quand l’âme croit que la mort est un mal, on s’effraie, etc. La traduction de Ficin est si littérale qu’elle en est intelligible : Nam