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Bekker. Ibid. Νόμους τε αὐτὸ τοῦτο τοὔνομα ἐκάλουν, ᾠδὴν ὥς τινα ἑτέραν· ἐπέλεγον δὲ κιθαρῳδικούς.

Ficin : Erat et alla cantus species quam leges citharœdicas nominahant. C’est traduire comme s’il n’y avait point de virgule après ἐκάλουν, ni ὥς avant τινα. Grou : Toute espèce de chant s’appelait du nom de loi. Toute espèce de chant ne rend pas ἑτέραν. J’ai entendu que l’on donnait à ces chants le nom de lois, pour en faire une espèce particulière de chants, pour les distinguer de tous ceux que le caprice des individus pouvait produire et produisait sans cesse, et qui, n’étant pas soumis à des règles fixes, n’étaient pas et ne pouvaient pas être appelés lois.

PAGE 200. — Bekker, page 328. Καὶ τὰς τοῦ Δαρδάνου ὑπωρείας.

Littéralement : Le penchant du Dardanus. C’était une montagne qui faisait partie de l’Ida, ou qui était l’Ida lui-même, ainsi appelé du nom de Dardanus qui y fonda la ville de Dardanie.

PAGE 201. — Bekker, page 330.

Malgré Ficin, Boeckh et Ast, je rapporte, avec Grou et Bekker, εὖ λέφεις ; à Clinias, et καὶ μὴν καὶ τὰ παρ’ ἐμοῦ à Mégille. Εὖ λέγεις est évidemment un remerciement qui n’est bien placé que dans la bouche de Clinias.