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faut pas donner à toutes ; et il faut s’en remettre à l’orateur, au musicien et au législateur.

CLINIAS.

Tout cela me paraît très vrai ; mais ne différons pas plus longtemps, étranger, à entrer en matière. Revenons à notre sujet, et commençons, si tu le trouves bon, par ce dont tu parlais tout à l’heure, sans te douter que c’était là un prélude. Recommençons, comme [723e] disent les joueurs, pour amener mieux, et entamons cette fois, non pas un discours quelconque, comme tout à l’heure, mais un vrai prélude, après être convenus que ce qui va suivre en est un. Ce qui a été dit sur le culte des Dieux, sur le respect dû aux parents, et en ce moment sur les mariages, est suffisant ; essayons maintenant d’expliquer ce qui vient après, jusqu’à ce que tout ce prélude te paraisse épuisé ; après quoi tu entreras dans le détail des lois proprement dites.

[724a] L’ATHÉNIEN.

Nous avons donc, à ce que tu dis, traité suffisamment de ce qu’on doit aux Dieux, aux démons, et à nos parents pendant leur vie et après leur mort, et tu m’exhortes à mettre en quelque sorte au jour ce qui manque à ce prélude.

CLINIAS.

Oui.