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Le courage n’est-il pas une partie de la vertu ?
Oui.
Or, je t’en fais juge toi-même : voudrais-tu loger ou avoir pour voisin un homme plein de courage, mais intempérant et peu maître de ses passions ?
A dieu ne plaise.
Eh bien, l’aimerais-tu mieux intelligent et habile dans quelque art, mais injuste ?
Pas davantage.
Et pour la justice, il ne peut y en avoir sans tempérance.
Non.
Par conséquent, sans tempérance il n’y a pas non plus de sage, tel du moins que nous l’avons défini, un homme en qui les sentiments de plaisir et de peine sont d’ac-