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n’est personne, ni Crétois ni autre, qui ne reconnaisse que cette manière de sonder l’âme d’autrui est très convenable, et de toutes les épreuves la moins coûteuse, la plus sûre et la plus courte.
Cela est vrai.
Or ce qui fait connaître le caractère et la disposition des hommes est sans doute ce qu’il y a de plus utile à l’art dont l’objet est de les rendre meilleurs ; et c’est là, je pense, l’objet de la politique : n’est-ce pas ?
Assurément.