le numerus periodorum ne saurait être autre que le numerus fatalis. Il serait tout-à-fait étrange que si Platon avait voulu parler de deux nombres, il n'eût indiqué en aucune manière où il finit de parler du premier, et où commence la description du second : je ne vois rien dans le ὧν après ἀπέφησαν qui m'offre cette indication. »
« En second lieu, je ne puis croire, avec Schneider, que Platon ait laissé à dessein indéterminée la dernière opération par laquelle le nombre doit être obtenu, pour censurer légèrement, sous le personnage des Muses, comme une témérité indiscrète, la prétention de ramener à des nombres les lois divines. Le ton équivoque sur lequel on parle du sérieux des Muses, peut bien n'être fondé que sur ce que l'on ne pouvait mettre dans la bouche de Socrate une telle application du moral au physique comme une chose tout-à-fait sérieuse de sa part, et en partie aussi sur ce que Platon pouvait n'avoir pas la ferme conviction d'avoir trouvé le nombre qui comprend et explique ce mystère. »
« Toujours est-il certain qu'il en a choisi un remarquable par sa construction, au moyen duquel il pouvait indiquer aux connaisseurs quelque chose qu'il préférait ne pas énoncer directement; car je ne puis en aucune façon admettre qu'il ait voulu tourmenter