des biens de la terre ; cette science ne lui donnera de réputation qu’en agriculture.
Apparemment.
Dis-moi maintenant : est-il dans l’État que nous venons de former, une science particulière à quelques-uns de ses membres, dont l’objet soit de délibérer, non sur quelque partie de l’État, mais sur l’État tout entier, pour régler le mieux possible tant son organisation intérieure que ses rapports avec les autres États ?
Sans doute il en est une.
Quelle est cette science et dans quels citoyens réside-t-elle ?
C’est la science qui garde l’État, et elle réside dans ceux des magistrats que nous appelions les véritables gardiens de l’État.
Comment appelles-tu l’État en tant qu’il possède cette science ?
Prudent dans ses conseils et vraiment habile.
Crois-tu qu’il y ait dans notre État plus de forgerons que de véritables gardiens ?
Il y a beaucoup plus de forgerons.
En général, de tous ceux qui exercent une profession et qui en reçoivent une dénomination particulière, les moins nombreux ne seront-ils pas les gardiens de l’État ?
Oui certes.
Par conséquent c’est au corps le moins nom-