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cherches, il nous a été impossible de découvrir son nom sur aucune liste des serviteurs de Charles VI, et que le cabinet généalogique de la Bibliothèque Royale a été tout aussi inutilement consulté par M.  La Cabane, qui a mis à notre disposition une obligeance dont nous avons plus heureusement, mais, par malheur, trop tard profité pour d’autres renseignements.

L’ordonnance du 18 février 1411 mentionnant, ainsi qu’on l’a vu, le nom de Fenin sans le faire suivre d’aucune qualification, ne pourroit-on pas inférer de là qu’il n’étoit pas encore en possession de l’emploi de panetier ? et, par contre, ne faudroit-il pas admettre qu’au 13 septembre 1421 il ne l’exerçoit plus ? Ce n’est qu’avec une extrême réserve que nous hasardons ces deux conjectures, sentant fort bien qu’elles ne reposent pas sur des bases très solides ; mais nous n’avons pu trouver rien de plus positif à cet égard.

Le recueil des Épitaphes de la ville d’Arras, rassemblées par Jean de Pitpance, contient encore celles qui suivent, et qui, selon toute probabilité, sont consacrées à des personnages de la famille du prévôt de cette cité. Nous ignorons quels degrés d’affinité pouvoient exister entre eux.


I.

« Cy gist… de Fenin, qui trespassa l’an 1501, le vi de mars. »