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le roman d’un rallié

mettre chaque objet à la place qui convient et de ranger à portée le linge et les vêtements dont ils auront besoin pendant la traversée. La cloche qui chante les heures lentes et celle, guillerette, qui sonne les repas, commencent à se faire entendre ; des enfants jouent sur le pont et, en prévision du mal de mer, des dames sont étendues déjà, sous leurs plaids épais, regardant d’un œil mélancolique l’onde glauque et maussade. À l’arrière, Étienne contemple le sillage blanc qui se perd au loin, comme un câble mystérieux dans le vide infini..…