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J’ai là, sous les yeux, le rapport présenté l’année dernière par le comité de l’association : il n’a rien de la sécheresse habituelle à de pareils documents et contient de lumineux aperçus sur les côtés les plus délicats, les plus imprévus aussi de la question ouvrière. En tête est transcrit le passage des statuts relatifs au but que l’on s’est proposé d’atteindre. Ce but est triple. Avant tout, on a voulu fournir à la population des quartiers pauvres de Londres — et plus tard, des autres grandes villes — les bienfaits d’une instruction solide en même temps que les distractions dont elle a si grand besoin. On s’est flatté, en second lieu, de découvrir en pénétrant ainsi le secret de ces pauvres existences les meilleurs