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souvenirs universitaires

cieuses trouver « at home » un fauteuil et du thé.

D’autres enragés, profitant des dernières lueurs du jour, se démènent encore dans l’humide brouillard qui glisse sur l’herbe ; les spectateurs qui bordent le théâtre du combat font entendre de temps à autre des clameurs d’encouragement : Well played ! Exeterrr ! Well played ! Oriiiiiel ![1], et des salves d’applaudissements accueillent les hauts faits.

En revenant, nous sommes entrés au musical-club, qui est bien aménagé : il y a séance une fois par semaine ; on ne se borne pas à jouer du piano, on exécute des quatuors d’instruments, on chante des chœurs ; les bonnes volontés se groupent d’elles-mêmes, et tout cela s’organise sans difficultés. La salle est grande, dénuée de luxe, mais on y trouve un mobilier confortable, des journaux, un choix de liqueurs pour les grogs et un grand piano à queue.

Le joli appartement de C*** est très illuminé ; l’eau pour le thé fait entendre la petite chan-

  1. Bien joué, Exeter ! bien joué, Oriel !