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souvenirs universitaires

un tout petit timbre argentin… Much ado about nothing[1] ; on a apporté du café ; dix minutes après, nouvel appel et le thé s’est avancé triomphalement. Tout cela est un peu long, et il était presque neuf heures et demie quand nous sommes sortis.

L’Union est un club qui possède une belle bibliothèque, une salle de lecture bien fournie de toute espèce de revues et journaux et des salons pour écrire les lettres ; simplicité, mais réel confort. C’est en plus la conférence Molé de l’endroit, et tous les mardis il y a débat politique ; les étrangers de passage sont admis sur présentation d’un membre. Tenue excellente, va-et-vient incessant ; les uns veulent chercher un renseignement de sport, d’autres s’inquiètent des votes de la veille au Parlement ; les lecteurs sérieux épluchent consciencieusement la pâture politique du jour ; comme journaux français, la Justice et les Débats.

Chez un étudiant : il est en train de discuter politique avec deux de ses amis déjà prêts

  1. Beaucoup de bruit pour pas grand’chose.