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la chronique

M. Clemenceau jugeait que les radicaux devaient s’atteler tour à tour s’y trouvaient passées en revue ; se trouvaient écartées au contraire celles préconisées par les socialistes et qu’il fallait considérer incompatibles avec la politique radicale. Un couplet assez ferme sur l’alliance russe et la répudiation très nette de toute idée de désarmement marquaient la persistance de la coupure opérée naguère au profit du parti radical. M. Clemenceau avait bien parmi ses collaborateurs deux socialistes, mais c’étaient des socialistes dits « de gouvernement » et il n’entendait pas les laisser libres. Le cabinet dont il était le chef se présentait comme un cabinet purement et uniquement radical. À bon entendeur, salut.