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Siècles s’achève. L’Art d’être Grand-Père ramène, plus émue et plus attendrie, la note familière ; dans l’Histoire d’un Crime repassent des souvenirs mauvais et d’inoubliables rancunes. L’Âne est une sorte de poème satirique contre le pédantisme ; la Pitié suprême, le Pape, Religions et Religion lui servent à développer ce double sentiment qui trouvera sa formule définitive dans son testament : la foi indéracinable en Dieu et la méfiance invincible à l’égard des Églises. Il publie encore un drame étrange, Torquemada, et les Quatre Vents de l’Esprit, son dernier recueil de poésies. Il meurt en 1885, laissant derrière lui une telle moisson inédite que, pendant vingt-cinq ans, ses héritiers seront occupés à l’engranger. Sa Correspondance et ses mémoires (Choses vues) renferment des croquis et des portraits, des notes littéraires ou critiques, mille choses vivantes et curieuses. Alpes et Pyrénées, France et Belgique sont des impressions de voyage sans grand intérêt. Le Théâtre en liberté comprend une série de pièces et saynètes qui supportent la lecture, mais aborderaient difficilement la scène. Les Jumeaux sont un drame inachevé ; le Post-Scriptum, un assemblage de matériaux inutilisés, réflexions et pensées demeu-