Page:Pierre de Coubertin - Chronique de France, 1902.djvu/111

Cette page a été validée par deux contributeurs.
101
de france

qui jadis, si même elles s’évoquaient, ne s’imposaient qu’aux préoccupations d’agents subalternes : intérêts commerciaux, relations avec la presse, conflits ouvriers… Il n’y a pas deux manières, que la tâche soit plus ou moins variée, d’atteindre au succès ; il y faut de l’intelligence et de la science, mais surtout du tact, du doigté, de la vigilance, de la suite et de l’empire sur soi-même. Telles étaient et telles sont encore les qualités du parfait diplomate.

Infériorités passagères

Les représentants de la république Française ont eu à lutter contre des circonstances défavorables. En premier lieu, l’insuffisance des traitements. Dans les régimes précédents, la France avait été représentée presque partout avec beaucoup de faste et, même après la guerre de 1870, le luxe d’une ambassade comme celle du duc de Doudeauville à Londres, par exemple, dépassa tout ce qui s’était vu jusqu’alors ; de tels souvenirs n’étaient pas pour faciliter la tâche de successeurs moins fortunés ; on a tenté d’y obvier dans une