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tement la grandeur nationale — enfin par un tant pour cent prélevé sur les recettes de tous les spectacles et concours sportifs payants.

Il y a beaucoup à dire contre les réunions de ce genre qui vont se multipliant et n’exercent évidemment pas une influence très moralisante sur les milieux sportifs tout en aidant de façon indéniable à la diffusion du goût et de la pratique des exercices physiques. Au lieu de demander aux organisateurs d’un match de football ou d’un championnat de boxe un « droit des pauvres » qui n’est pas tout à fait à sa place dans des réunions de ce genre, on leur demanderait un « droit de l’éducation physique » contre la légitimité duquel personne assurément ne saurait formuler de critique.

La Caisse de l’Éducation physique posséderait de la sorte chaque année des ressources dont la répartition serait opérée par décision ministérielle d’après les propositions formulées par les Comités académiques d’Éducation physique et transmis par les recteurs, présidents de ces comités. Ce point est essentiel, car ce n’est pas de Paris que l’on peut juger et approuver la façon dont il convient de bien employer des crédits destinés à être répartis par petites sommes d’un bout à l’autre du pays.