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la comédie
Iris

Qui t’a donné sauf-conduict ? Qu’est cecy ?

Genin

N’avois-tu point de passe-port aussi ?

Iris

Mais resves-tu ?

Genin

Mais resves-tu ? Nostre ronde fidelle,
Nostre patrouille et nostre sentinelle
Ne t’a le mot de nostre guet donné ?

Iris

Je n’ay rien veu, ô vieillard forcené !

Genin

Et qui t’a faict si folle et si hardie
Non de passer Nephelococugie
Tant seullement, ains bien de t’envoler
Parmy la nue et l’espace de l’air ?

Iris

Par quel chemin est-ce doncq que tu cuide
Qu’aillent les Dieux, sinon par l’air liquide ?

Genin

Je n’en sçay rien, si ne voulons nous-pas
Que par nostre air ilz volent plus en bas,
Ores qu’ilz soient célestes et qu’ilz puissent
Nous opposer le droict dont ilz joüissent
D’aller par l’air, et qu’on n’a aucun Dieu
Gardé jamais de passer par ce lieu.
Et si n’estoit que tu es femme et telle
Qu’au ciel n’y a de Deesse plus belle,