N’avois-tu point de passe-port aussi ?
Mais resves-tu ?
Nostre patrouille et nostre sentinelle
Ne t’a le mot de nostre guet donné ?
Je n’ay rien veu, ô vieillard forcené !
Et qui t’a faict si folle et si hardie
Non de passer Nephelococugie
Tant seullement, ains bien de t’envoler
Parmy la nue et l’espace de l’air ?
Par quel chemin est-ce doncq que tu cuide
Qu’aillent les Dieux, sinon par l’air liquide ?
Je n’en sçay rien, si ne voulons nous-pas
Que par nostre air ilz volent plus en bas,
Ores qu’ilz soient célestes et qu’ilz puissent
Nous opposer le droict dont ilz joüissent
D’aller par l’air, et qu’on n’a aucun Dieu
Gardé jamais de passer par ce lieu.
Et si n’estoit que tu es femme et telle
Qu’au ciel n’y a de Deesse plus belle,