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Ici repose Marc-Antoine Petit, docteur et médecin de l’Université de Montpellier, ancien chirurgien en chef du grand Hôtel-Dieu de Lyon, membre du conseil municipal, de l’Académie, de la société de médecine de la même ville, correspondant de l’Institut de France, etc.

Né à Lyon le 3 novembre 1766, il mourut le 7 juillet 1811 à Villeurbanne, où il fut enterré.

Sa dépouille mortelle fut rendue à sa patrie par la tendresse et la piété de son épouse, le 13 janvier 1812.

Ses nombreux amis ont érigé ce monument à sa mémoire.

Élevé par son génie au rang des premiers chirurgiens de l’Europe, savant médecin, éloquent orateur, poète distingué, il honora ses talens par toutes les vertus de l’homme bienfaisant et sensible.

Les larmes de la tendresse ne cesseront point de couler sur sa cendre, et l’espoir d’être réunis à lui dans ce tombeau, peut seul adoucir la douleur de son épouse et de ses enfans.

Puisse la religion, qui le consola dans ses longues souffrances, le récompenser aujourd'hui de l’hommage qu’il lui rendit sur la terre.

Près du gendre qu’elle chérissait, repose Marie-Constance Poivre, Ve Michelin, décédée le 29 décembre 1818, à 80 ans.

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Ici repose P. Augustin Desvigne, négociant, décédé le 26 septembre 1825, âgé de 38 ans.

Depuis qu’abandonnant la terre,