de l’espace ne sont plus que des ombres vaines ; une sorte d’union des deux doit seule subsister encore. »
Un événement est représenté par un point de l’Univers, et il décrit dans ses modifications une ligne d’Univers. L’expression
ne change pas quand on effectue sur les transformations du groupe de Lorentz, et l’intégrale
prise sur une ligne d’Univers entre les événements correspondant à ses extrémités A et B est appelée l’intervalle entre ces événements. Guidé par des analogies avec la théorie des lignes géodésiques des surfaces et l’ordre d’idées se rattachant au principe de la moindre action, on pose qu’un mobile libre décrit une géodésique de l’Univers de Minkowski, et que, par suite, pour la trajectoire de ce mobile, la variation de l’intervalle entre deux événements est égale à zéro, ce qui s’exprime par
étant le symbole ordinaire du calcul des variations. Un calcul facile montre que ces trajectoires sont des lignes droites parcourues uniformément. Les rayons lumineux sont des géodésiques de longueur nulle ().