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victoire la rouge.

madame la supérieure la secoua. Elle lui avait dit violemment :

— Répondez donc, et remerciez madame qui veut bien avoir la bonté de se charger de vous.

Victoire balbutia :

— Oui, ma chère mère, je vous remercie bien.

Et elle faisait une révérence comme en passant devant l’autel, la tête baissée, honteuse.

— Je vous emmène, dit madame Maleyrac.

La supérieure ajouta, menaçante :

— Et vous m’entendez. Victoire ? si vous vous conduisez mal, il est inutile que vous reveniez ici, je ne vous recevrai pas. Vous me comprenez ? Je ne vous recevrai pas… Allez !

Madame Maleyrac tenait enfin un sujet qu’elle pourrait dresser et garder. Triomphante, elle l’emmena.