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Roy ; en quoy leur seroit donné toute seureté, et que cependant cessassent tous actes d’hostilité, leur promettant tout contentement. A quoy ils firent response qu’ils supplioient le Roy très-humblement de leur accorder l’edict de pacification, et chasser ou esloigner de sa personne et de son conseil tous ceux de la maison de Guise, lesquels, sous ombre qu’ils se disoient issus de la race de Charlemagne, apportoient tout le mal en France avec les pretentions qu’ils avoient, par les divisions, de ruiner la maison de Bourbon, et, après, s’emparer de l’Estat. Tout cela ne servoit que de couleur, et d’entretenir des allées et venues, pour attendre les forces des uns et des autres : l’on n’esperoit pas toutesfois que le comte d’Aremberg se dust trouver à la bataille.