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Je l’arrêtai avec un réel effroi :

— Ah ! non, non… ne mêlons pas Robert à cela… C’est assez d’aborder entre nous de pareils sujets…

Une légère rougeur vint pourtant aux tempes de ma petite amie. Ses doux yeux s’assombrirent d’une honte passagère.

— Que voulez-vous, murmura-t-elle ; grave soudain, la vie est si difficile… il faut bien la surveiller, la dompter…

Je restai plus d’un an sans revoir le jeune ménage, ayant voyagé, étant prise par de multiples occupations ; d’autres amitiés.

Puis, un hasard, au Salon de mai, me mit en présence de Robert : Dans un groupe d’artistes, il gesticulait, parlait haut, tenant avec ses camarades une place énorme. J’allai à lui et frappai sur son bras.

— M’apercevez-vous, à la fin ?

Il eut une exclamation joyeuse :

— Oh ! cette bonne marraine…