Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Des airs de m'planter là (bis)
Loriot
Bon Dieu ! bon Dieu ! que deviendra tout ça ?
Ensemble :
Fanchette |
Loriot
|
---|---|
Ne cherche pas à nier ton crime | Faudra-t-il donc être sa victime ? |
J'te vois trembler d'vant mon courroux | Me v'la m'nacé de son courroux (bis) |
Ton âme est noir' comme un abîme | Mais, l'épouser, ça s'rait un crime |
Tu devrais tomber à mes g'noux | Ell'voudrait que j'tombe à ses genoux |
Tu peux êtr' sur de ton affaire | Je voudrais savoir l'fond de c't'affaire |
Dieu sait comme ça finira | Dieux sais comment (Bis) ça finira |
J'te r'connais bien, la chose est claire | Inspirez-moi c'qui faudra faire |
Tâche à présent (bis) de t'tirer d'là ? | Mon doux Jésus, tirez-moi d'là |
Fanchette, (repoussant son couteau sur la main)
Allons, allons ! Faudra que j'fasse justice moi-même.
Loriot
Qu'ell' s'fasse justice ! ... mais c'te femme est folle ; ell' va m'causer du désagrément (d'un air conciliant, mais sans l'approcher) Voyons, mame Grabouillot ? vous n'êtes donc pas d'venue plus raisonnable ?
Fanchette, (nazillant)
Je n'serais point-z'amoureuse ; si j'étais raisonnable.
Loriot, (à part)
Elle a raison. (Haut) Voyons, déposez un peu c'poignard andaloux... et causons comme une paire d'amis. (Elle se rapproche)