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velles de leurs Amans, & ce fut là son plus grand gain. Il se trouvoit quelques femmes qui le chargeoient de Lettres pour leurs maris, mais elles le payoient si mal, & cela alloit à si peu de chose, qu’il ne daignoit mettre en ligne de conte, ce qu’il gagnoit de ce côté-là. Aprés avoir fait pendant quelque temps le métier de courier, & y avoir amassé beaucoup de bien, il revint chez son pere, où il n’est pas possible d’imaginer la joye qu’-