Page:Perrault - Histoires ou contes du temps passé, avec des moralitez, 1697.djvu/218

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

teau, & en approchant de ces pauvres enfans, il l’aiguisoit sur une longue pierre qu’il tenoit à sa main gauche. Il en avoit déjà empoigné un, lorsque sa femme luy dit, que voulez-vous faire à l’heure qu’il est, n’aurés-vous pas assez de temps demain matin ? Tais-toy, reprit l’Ogre, ils en seront plus mortifiés. Mais vous avez encore là tant de viande, reprit sa femme : voilà un Veau, deux Mou-